Bonjour à vous ;)
Nous sommes le 19 08 2010
.SOS, cétacés en danger !
.Observer les baleines, c'est vouloir percer les secrets du plus grand mammifère de notre planète...
Pourtant au-delà de la fascination qu'ils exercent sur les hommes, rorquals, baleines franches, dauphins et autres cétacés sont vulnérables.Pourchassés, beaucoup ont failli disparaître définitivement des océans.
LES RAVAGES DE LA CHASSE
Les immenses troupeaux de baleines pâturant le plancton dans les mers polaires ont très tôt attiré la convoitise des pêcheurs, ils représentaient en effet une source importante de richesses.
Une seule baleine fournissait des quantités colossales de viande, de graisse (combustible pour les lampes à huile), de cuir et d'os utilisés pour fabriquer des outils. Longtemps l'impact de cette chase pratiquée par quelques peuples fut négligeable. Mais dès le Moyen Âge, les pêcheurs basques poursuivent les baleines franches jusqu'en Islande.
La chasse devient organisée systématique et se généralise dans le monde entier. En 1868, l'invention du canon lance-harpon ouvre une nouvelle ère de massacre. Harpon à tête explosive, gonflage des cadavres pour les maintenir en surface, navires-usines qui découpent à leur bord les cétacés... Les géants de l'onde succombent par centaines de milliers sous le feu des chasseurs et en quelques décennies, ils sont
pratiquement décimés dans toutes les mers du monde !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Baleine-Burger
Actuellement, le Japon est, avec la Norvège, le plus gros tueur de cétacés au monde.
Chaque année, il pêche encore illégalement entre 500 et 1000 baleines. Heureusement, 60% des jeunes japonais se disent opposés à cette
pratique. Pour leur redonner le goût de la viande de baleine, le Japon a inventé le baleine-burger, un steak de cétacé entre deux galettes de riz...
La commission baleinière
Grâce à elle, certaines espèces sont totalement protégées. Pour d'autres, la CBI autorise un certain quota de pêche: des peuples qui chassaient traditionnellement la baleine ont le droit de tuer quelques animaux par an, la chasse à but scientifique peu aussi être autorisée, mais certains pays en abusent... D'autres ne tiennent tout simplement pas compte de ses recommandations et continuent à pratiquer une traque illégale.... Malgré tout, l'action de la CBI a permis de sauver- de nombreuses espèces au bord de l'extinction.
Les nouvelles menaces
Les odontocètes sont très sensibles à l'état de l'environnement marin: les produits toxiques et polluants s'accumulent dans les corps des poissons et des mollusques, et les mammifères, situés au sommet des chaînes alimentaires s'empoisonnent lorsqu'ils avalent leurs proies.
Autre source de nuisance, le trafic maritime: il coupe la route des migrations et perturbe le sonar* des dauphins et l'ouïe sensible des baleines.
L'aménagement des côtes, dans les zones ou les cétacés se retrouvent à la saison des amours, menace leur reproduction.
L'utilisation d'immenses filets par les pêcheurs industrielles provoque la mort de milliers de petits cétacés qui se prennent accidentellement dans les mailles. Des réserves marines, comme celle créée en 1999 par l'Italie, la France et Monaco en mer Ligurienne, offre un répit à quelques espèces.
A la rencontre des cétacés
La démarche la plus simple pour ceux qui rêvent de voir dauphins, orques ou bélougas est de se rendre dans un marineland.
De nombreux parcs marins dispensent aussi des informations sur la biologie et le mode de vie de leurs pensionnaires. Mais ces cétacés captifs ont un comportement semblable à celui d'un animal dans un zoo. Depuis quelques années, une nouvelle activité se développe: l'observation des baleines en liberté, baptisée wbale watching en anglais.
Embarqué sur un bateau, les touristes approchent les cétacés, les photographient, voire se mettent à l'eau.
A condition de respecter certaines règles (couper les moteurs, garder une certaine distance, ne pas effrayer ni toucher les animaux), le wbale
watching offre une expérience inoubliable... Enfin si vous êtes curieux et si vous aimez l'aventure, plusieurs organismes proposent à des jeunes motivés d'aller à la rencontre des baleines et des dauphins, pour des séjours plus ou moin,s longs accompagnés de spécialistes.
voilà, kim
mais les pêcheurs norvégiens se sont attribué un quota qu'ils ne réalisent même pas à 50% 
) comme pour le thon rouge 
