Le temps et les heures.

Salut les gars ;)

Depuis hier, je me suis planché sur un vieux livre de pêche dont le propriétaire était un sacré Mr de la pêche à la mouche.
Alors voilà ce chapitre intitulé.

Qu'and faut-il pêcher ?

Les conditions atmosphériques ont des influences variées sur l'organisme du poisson; certains l'agitent et le font se dépenser en mille bonds extravagants, d'autres l'incitent à se cacher au plus profond des eaux, dans des repaires connus de lui seul; d'autres encore provoquent son appétit, l'affament au point de le faire se jeter sans précaution sur tout ce qui passe à sa portée.
Il est, en conséquence, des jours dans l'année et des heures dans la journée où le pêcheur en persistant à laisser sa ligne à l'eau, perd complètement son temps.
La chaleur et le froid ont sur les hôtes de nos rivières et de nos étangs des effets paralysants.
En hiver, le poisson circule peu et se cantonne, presque sans manger, dans les trous creusés sous les berges, sous les racines des arbres et des buissons garnissant les rives, dans la vase ou sous les pierres.
Par les fortes chaleurs, il est, comme nous d'ailleurs, accablé,sans grande vigueur, enclin à la somnolence, il ne sort de sa torpeur que la nuit.
Une fois venue la saison des frimas, les heures pour pêcher sont brèves:
de 10 à 15 heures, et encore quand il fait très beau.
En été, par contre, pour réussir, il faut se lever de bon matin afin d'être sur la rive.

Au moment où l'Aurore aux doigts de rose
Sépare en souriant la nuit d'avec le jour.
Tous pêcheurs sont un peut nostalgiques n'est-ce-pas ?

Par les fortes chaleurs, (juillet ou août), à l'exception de la brème qui mord toute la journée, minimes sont les captures pendant les longs instant ou Phébus darde ses rayons les plus incendiaires.
En général, au cours de cette période, de 10 à 17 heures, il est préférable de se livrer aux douceurs de la sieste.
Peu importe l'époque, quel que soit le poisson--à part peut-être le chevesne-auquel on s'attaque, du moment que Borée souffle du Nord, il est préférable de rester chez soi.

Adage: Par vent du Nord
Rien ne mord.

Parlons des vents.

Les vents du Nord-Est, du Nord-Ouest ne valent guère mieux, mais ils sont bons pour la pêche du chevenne déjà nommé et pour lequel la brise du Sud-Ouest paraît la moins favorable.
Les courants aériens les plus propices sont ceux venant du Sud, au printemps; du Sud et du Sud-Est, en été, quand l'orage menace; du Sud-Ouest lorsque le temps est chaud et clair.
Avec ces derniers vents, c'est surtout le matin au lever du soleil, et le soir, à partir de 16 ou 17 heures, que l'on fait des prises.
En été, l'après-midi peu de capture à fond par vent d'Est, mais celui- ci en septembre, ne gêne en rien la pêche du goujon.
Un petit zéphyr du Sud-Est ou du Sud-Ouest ridant légrement la surface des eaux est une condition atmosphérique excellente pour pêcher à la mouche l'ablette, la vandoise, le gardon, et le chevesne.

Si le vent est violent et creuse dans l'onde de fortes vagues, à n'importe quelle époque de l'année, mieux vaut s'abstenir de pêcher, sauf cependant le brochet et la perche auxquels les éléments déchaînés semblent- dit-on-
particulièrement convenir et ouvrir l'appétit.
Nous ne savons pas si cette dernière assertion est bien réelle, nous en doutons même.
En effet, chaque fois que nous avons pêchés les carnassiers en question pendant la tempête, nous en avons été pour notre peine.
Le vent d'Ouest modéré, en été, est assez bon,mais au pritemps, à l'automne et en hiver il est souvent violent, par conséquent néfaste.
On pourra, quand même, tenter la chance en prenant la précaution de choisir un endroit où son souffle ne se fait pas trop sentir et n'agite pas l'onde.
En hiver, quand la neige recouvre le sol d'un manteau d'hermine, si le soleil brille, de 10 à 14 heures, il est possible de ferrer un brochet au vif au leurre, cuiler, devon ou poisson mort monté sur un takle, encore le thermomètre ne doit-il pas marquer en-dessous de zéro, fait qui interdit complètement le lancer à l'américaine, la ligne gelant au fur et à mesure de la récupération, des glaçons se formant à chaque anneau empêchent le fil de circuler librement à travers ceux-ci.
Au surplus, il est prudent de s'abstenir de pêcher en hiver, quand il fait trop froid.
Nous invitons nos lecteurs à suivre cette règle.
Il est sage, quand la bise pince fort, de rester au coin de son feu à faire une partie de carte avec des amis.
On ne risque pas ainsi; pour un hypothétique brochet, parfois gros comme un hareng, ou un méchant chevesne rempli d'arêtes, d'attraper un refroidissement susceptible de vous empêcher à tout jamais de remettre les pieds le long d'une rivière, ce qui est, comme chacun sait, après les canotiers et les baigneurs la plus grande calamité pouvant advenir à un pêcheur à la ligne.

Petites questions: Qu'en vous de ces anciennes recommandations?
Pour les vent, la pêche par elle même: d'hier et d'aujourd'hui.

Bonne journée !!

kim.

merci kim , très intéressant , chacun pourra témoigner deson expérience .
pour ma part , il m'est arrivé en plein orage , de constater une frénesie d'attaques sur mes lignes à brochets ( 8 attaques en 40 mn , pour 2 brochets de pris............)

pour la truite , un ami du plateau Ardéchois me disait , au 3 ème jour de vent du nord , les truites vont remordre .
je puis affirmer que cet ami a eu très souvent raison .

il faut aussi tenir compte des spécificités de certaines rivières .
L' une d'elles , la veyradère , était réputée par vent du sud .

Ensuite , effectivement , il est difficile de faire une règle générale d'une exception...........

Salut Scorpion rouge ;)

Les vents du Sud, ont été jours fastes pour la pêche;)

Quand l'orage commence à gronder, que ce soit avant, pendant et après, tu es sûr de toucher du poisson, surtout de l'anguille.

kim.

je suis d'accord avec toi , pour la truite , poisson que je connais le mieux , c'est rare de na pas avoir une activité au début de l'orage , ou pendant , à moins qu'elles ne se soient gavées d'un orage précédent , ce qui peut arriver .

Je me rappelle d'une sortie sur la Sioule l'année dernière, en fin d'après midi, où ca ne mordait pas du tout, et où; sous l'orage, j'ai sorti 5 truites dont 4 de plus de 30cm!

ce qui est impressionnant , et cela m'est arrivé 3 ou 4 fois , c'est les mordues de grosses , id est ce sont uniquement les très grosses qui mordent .
là , sur les belles rivières , tu sais que tu ne vas pas toucher une raniure , la plus petite fera 35 cm .
on a l'impression d'être dans un rêve .

encore un super article prof !
intérresant et instructif !

l'orage est effectivement propice a de bonne ssurprises !
avant ou apres !
Pas pendant !!! :faché:

il y a deux ans , j'ai pris trois sandre en 15 mn, juste apres un orage !

et on peut voir que la surface de l'eau est perturber par des mouvements de chasse a cette période orageuse !

j'aimerai bien que pilou nous donne son avis , lorsqu'il pêche en barrages .

Razor2 a écrit:

Je me rappelle d'une sortie sur la Sioule l'année dernière, en fin d'après midi, où ca ne mordait pas du tout, et où; sous l'orage, j'ai sorti 5 truites dont 4 de plus de 30cm!

et au lanoux aussi sous l'averse ;)

Oui, j'ai fais 4 arcs de suite près du camp, dans le virage, sous la flotte ou juste avant... Ce qui m'a permis de me rattraper et de vous mettre la tannée au final!

KIM DU 22 a écrit:

Salut les gars ;)

Depuis hier, je me suis planché sur un vieux livre de pêche dont le propriétaire était un sacré Mr de la pêche à la mouche.

C'est quoi le nom de ce pêcheur de l'ancien temps Kim s'il te plaît ?(c'est juste pour ma culture personnelle )

Pas de problème Julien ;)

Il s'agit de Fernand Biguet.

PARIS;

S. Borneman. Editeur.

voilà

kim.

Bonsoir Thierry ;)

Tu dis pas pendant l'orage (soi que tu fais allusion aux cannes carbone;)

risque électrocution)

Avant le carbone arrive sur le marché, je pêchais avec des cannes en bambou, à la fibre de verre pleine ou creuse.

Habitant pas loin d'une rivière, il m'est arrivé souvent de pêcher sous un orage.

Je peux te dire, que les anguilles étaient folles, et je faisais de jolies cartons de belles anguilles que je donnais plus souvent étant donné que ma mère ne pouvait pas les voir.

voilà, kim.

il m'est arrivé de pecher avant pendant et apres un orage est cela plusieurs fois
avant evidamment tres bon pendant comme le dis thierry quand la pluie tombe dru plus rien et il faut attendre vraiment un tres long moment meme souvent le lendemain pour que les poissons remordent et si l'eau monte et se trouble brutalement attendre la decrue et l'eclaircissement de l'eau pour que ce soit profitable

c'est en tout cas ce que j'ai remarqué regulierement

Pas d'accord avec toi, comme je le dis, je me vu tremper comme une soupe en pêchant sous une pluie battante me faisant de l'anguille.

kim.

KIM DU 22 a écrit:

Pas d'accord avec toi, comme je le dis, je me vu tremper comme une soupe en pêchant sous une pluie battante me faisant de l'anguille.

kim.

tu sais que moi l'anguille

mais effectivement tu as raison l'anguille par temps de crue avec des eaux boueuses et sous la pluie c'est l'ideal avec ds beaux vers de terre

je pensais plutot a la truite

Pour la truite, je suis de votre avis ;)

Bonne soirée

effectivement il m'est arrivé en pechant le brochet sous la pluie l'eaux etait un peu trouble de prendre plusieurs fois de grosses anguilles au vif

aussitot coupé le fil

Dans ce temps là, il y avait du poisson, et l'anguilles pullulaient nos cours-d'eau.

Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

moi j'ai pris des anguilles d'un kg pour un metre en pleine chaleur, a midi au soleil, au poison mort sur une ligne a brochet, en etang